Les partisans du siège unique du Parlement européen à Bruxelles vont remporter une demi-victoire bien malgrès eux. En effet, la première session plénière de la rentrée aura lieu dans le bâtiment belge de l'assemblée, dit le "Caprice des dieux". Rien à voir pourtant avec la sempiternelle querelle sur siège, ce running gag qui ne devient pas vieux.
Le président Hans-Gert Pöttering a pris cette décision suite à l'effondrement d'une partie du faux-plafond de l'hémicycle strasbourgeois le 7 août dernier, des réparations s'avérant impossibles dans les temps.
Nos élus travailleront notamment sur le paquet "climat" et les émissions de Co2 par les automobiles, sur la sécurité maritime et l'immigration.
La catastrophe a été évitée car l'incident lieu en plein été. Il aurait pu causer des ravages au sein de la droite européenne et propulser de nombreux candidats de fin de liste sur les bancs du Parlement pour les quelques mois restant de cette législature. Les eurodéputés, peu rassurés ont demandé aussitôt une expertise du bâtiment de Bruxelles qui aurait pour sa part été bâti selon une autre technique.
Le traité prévoit la tenue de 12 sessions plénières par an à Strasbourg. Toutefois les responsables de l'assemblée considèrent que la sécurité des élus passe avant tout. Ils se sont toutefois assurés qu'il n'existait pas à Strasbourg d'autre lieu permettant de travailler dans des conditions satisfaisantes, c'est à dire pouvant accueillir jusqu'à 785 députés en assurant la traduction simultanée dans 20 langues. On nous assure aussi que la présidence française du Conseil a été consultée.
Fort heureusement pour le camp pro-Strasbourg, les entrepreneurs en charge des travaux de réparation, pris en charge par l'assurance, promettent que tout sera rentré dans l'ordre fin septembre. Nous voilà donc rassurés.
Source : blog de Jan Seifert
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