Ce point avait déjà été souligné : l'institution Européenne a essentiellement besoin, pour fonctionner, d'un Président de la Commission fort et légitime et de guère autre chose. C'est cette position que vient d'exprimer la future Présidence suédoise, qui ne souhaite pas sacrifier sa feuille de route, qui inclut notamment la gestion de la crise écologique majeure que subit la mer Baltique, au bénéfice de long débats institutionnels.
En considérant que les positions suédoises sont opposées à celles de la France sur de nombreux dossiers (de l'immigration à l'adhésion de la Turquie en passant par l'agriculture), on peut cependant imaginer de la part des seules autorités françaises bien peu de bonne volonté à concourir à la réussite de la Présidence suédoise.
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