Rares sont les journaux français à ouvrir leurs colonnes au Président de la Commission Européenne. Il faut donc apprécier pour sa rareté cette interview, publiée par le journal "La Tribune",qui se distingue de plus en plus souvent par la valeur de ses articles traitant d'Europe.
Je retiens notamment cet exposé de la "méthode Barroso" :
Nous avons réussi à démontrer qu'il est possible de fonctionner à
vingt-sept. Pour cela, il faut effectivement ce que certains appellent
une autorité présidentielle forte. Pas en termes personnels, mais en
termes fonctionnels, c'est indispensable pour garantir la collégialité.
Sinon, chaque commissaire aurait une tendance naturelle à suivre sa
Direction générale, à aller vers ce pouvoir bureaucratique que nous
voulons éviter, mais aussi, à céder à l'esprit de clocher.
Si les réunions durent moins longtemps, c'est aussi qu'elles sont mieux préparées. Cependant, jusqu'à présent, nous avons pris les décisions par consensus. Je n'ai rien contre le vote démocratique mais c'est important d'éviter une fragmentation de la commission entre droite et gauche, entre pays du Nord et du Sud, nouveaux membres et membres plus anciens .
Si les réunions durent moins longtemps, c'est aussi qu'elles sont mieux préparées. Cependant, jusqu'à présent, nous avons pris les décisions par consensus. Je n'ai rien contre le vote démocratique mais c'est important d'éviter une fragmentation de la commission entre droite et gauche, entre pays du Nord et du Sud, nouveaux membres et membres plus anciens .
On est loin de la langue de bois !
Je retiens notamment cet exposé de la "méthode Barroso" :
Rédigé par : hermes birkin | 24 septembre 2010 à 09:57