C'est un diplomate, (cité par le journal Le Monde) qui l'affirme. La Commission, sur divers dossiers, dont les OGMs, les aides d'état, et sans doute quelques autres, remettra au lendemain des élections la gestion des affaires sensibles aux yeux des électeurs.
Les incertitudes subsistantes sur la composition du futur Parlement Européen et donc, de la future Commission sont pourtant faibles, le mode de scrutin privilégiant un système dans lequel les partis nationaux allouent des places éligibles à leurs poulains. On le sait par ailleurs : le pouvoir du Parlement Européen est à peu près nul, comme en témoignent tant la saga de "l'amendement 138" que l'actuel contournement de la décision historique du Parlement de rejet de la directive "brevets logiciels" par l'Office Européen des Brevets par appel à interprétation par la justice européenne du droit existant (en faveur d'une interprétation explicitement rejetée par un vote historique au Parlement Européen).
Il s'agit donc pour l'actuelle Commission de sauver les apparences et surtout, d'éviter de se voir désignée comme responsable d'un taux d'abstention qu'on peut présumer élevé de la part d'un électorat toujours mieux informé et donc, conscient de l'absence d'enjeu.
C'est donc sans doute courant second semestre 2009 que l'on parlera en Europe de "l'Europe sociale" (et notamment des conséquences des récents arrêts de la justice européenne instaurant le primat du principe de concurrence libre sur les acquis sociaux), des OGMs, ou de l'ACTA.
Les commentaires récents