Rechercher



  • Recherche Google
    Web Publius

Statistiques


« Les discrets arrangements de la BCE | Accueil | Aider l'Europe, concrètement. »

14 avril 2009

Commentaires

bolingo

L’économie subit sa plus grave crise depuis 1929. Les pistes que l'Europe empruntera pour en sortir dépendront avant tout des choix politiques qui seront réalisés. C’est pourquoi, en tant que citoyens, quelles que soient nos appartenances politiques, nous ne sommes pas indifférents à l’issue des débats internes qui se mènent au sein de l 'UE.

Nous sommes conscients que LAURENT FABIUS jouera un rôle décisif dans la constitution dans une alternance capable de déboucher sur une alternative réelle.Ainsi nous vous prions mr fabius de bien vouloir accepter d'être le porte drapeau du peuple de l'est et l'ouest d'Europe.

http://www.myspace.com/laurentfabiuspetition


Gus

Vous imaginez Laurent Fabius siéger à la prochaine Commission Européenne ?

Remarquez, de la part du Président Sarkozy, faire une telle proposition serait très habile.

Et de surcroit sans risque politique : nul de ses fidèles n'aime ce genre de costume et les rares qui l'endosseraient avec talent lui resteront certainement fidèles.

Maintenant, étant donné les relations pour le moins tendues entre le Président Sarkozy et celui qui semble aujourd'hui le plus probable futur Président de la Commission Européenne...

crumble

"Car si certes l'on s'agite au Parlement Européen sur le sujet, en Europe, ce n'est qu'à la Commission qu'on agit)"

c'est incroyable de lire ça à deux mois des élections européennes!En Europe la commission n'a qu'un rôle de proposition: c'est le Parlement européen et le Conseil (les gouvernements des 27) qui colégifèrent!
Avec de telles conneries il ne faut pas s'étonner que personne va voter!
Incapable!

Gus

Pardonnez-moi, crumble, de faire l'effort d'essayer de faire de Publius un outil d'information et non pas un énième organe de propagande subventionnée.

Viviez-vous sur Mars, en 2005, quand ce genre de débats animait l'internet ?

Valéry

Je ne puis qu'être d'accord avec crumble et regretter l'antiparlementarisme de votre remarque. De fait, un Parlement a une fonction législative et n'a pas de moyen d'action directe toutefois les eurodéputés ont un rôle déterminant dans l'orientation des politiques publiques européennes en amendant, adoptant ou rejetant les propositions qui leur sont faites.

Ils exercent en outre un contrôle étroit sur la Commission là ou les députés français sont contrôlés par le gouvernement.

Vous n'aviez pas besoin de rappeller, Gus, ce que tout le monde à constaté, c'est à dire que ce blog s'est mis au service de la cause nationaliste et non plus de la cause européenne.

Gus

"Ils exercent en outre un contrôle étroit sur la Commission"

Tiens donc ? à quoi donc faites-vous *précisément* allusion ?

Notez au passage qu'à la différence de la plupart des commentateurs francophones de l'actualité européenne, je ne tire aucun revenu direct ou indirect de mes publications.

Valéry

Tiens donc ? à quoi donc faites-vous *précisément* allusion ? :

Avec des exemples : http://www.elections-europeennes.org/parlement_europeen/fonctions/pouvoir_controle.php

Le fait d'avoir pu empêcher la nomination d'un individu aussi sinistre que Buttiglione, d'avoir fait démissionner la Commmission Santer, représentent déjà bien plus que ce qu'a fait l'Assemblée nationale depuis bien longtemps.

La faiblesse de la Commission vient à la fois de la docilité coupable de son président envers le Conseil dont il est issu mais aussi de sa prudence désormais extrême envers le Parlement européen.

Par ailleurs les eurodéputés savent dirent Non aux textes qui leurs déplaisent : http://www.taurillon.org/Garant-de-l-interet-general-le ce qui n'est possible en France qu'en se cachant derrière un rideau du Palais Bourbon.

Frill

Et l'amendement 138, voté par une majorité écrasante au parlement européen ?

Qu'est-il devenue entre les mains de la commission ?

Gus

Barroso fait effectivement preuve d'un réel courage politique à laisser ses commissaires européens tenir visiblement tête au conseil sur l'amendement 138 plutôt que de simplement avaler la couloeuvre du Conseil.

C'est aussi très courageux de sa part de laisser ses commissaires contester l'approche particulièrement novatrice du gouvernement britannique sur la protection des intérêts fondamentaux des citoyens britanniques.

Maintenant, retirez du paysage un Président de la Commission expérimenté et conscient de sa force, et vous verrez qu'il ne restera plus aucun pouvoir au Parlement, qui n'existe qu'au travers de la Commission et pas l'inverse.

Autrement dit, tant qu'à voter aux européennes, il ne faut pas se tromper : et choisir un Président de la Commission Européenne fort et à même de faire fae au Conseil, de préférence ave le soutien du Parlement,et en aucun cas l'un de ces célèbres compromis byzantins à l'européenne.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.