Une récente publication du journal "Le Monde" est l'occasion de procéder à une comparaison des différents modes de scrutin aux européennes dans les différents états membres de l'Union.
On y constatera notamment que parmi les grands pays d'Europe, la France se distingue avec son système de relativement nombreuses circonscriptions qui, associé à un seuil de représentativité minimal qui n'est pas si faible, complique grandement la tache des chefs de petits partis qui souhaiteraient s'y faire élire.
Etant donné ce que souligne indirectement tout ce qu'on apprend de l'Europe à la lecture du blog d'Alain Lipietz, (en constatant d'une part le travail considérable fourni et de l'autre un bilan pauvre en résultats tangibles), c'est à dire, le pouvoir très limité dont dispose un parlementaire européen isolé, on peut légitimement douter de l'intérêt de ce système pour la stabilité des institutions européennes.
La France se distinguant par ailleurs, comme le remarquait récemment Versac, par une logique de financement de la vie politique assez règlementée, on se souviendra que les moyens dont disposent les députés européens sont plutôt élevés. S'agirait-il d'éviter que les européennes ne puissent servir à quelques tribuns à prendre leur autonomie des grands partis politiques français qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
A titre personnel, je me permets au passage d'observer que Daniel Cohn-Bendit a bien du courage à se présenter en France : il est en effet bien plus facile d'obtenir un siège en Allemagne qu'en France lorsqu'on a le courage de se présenter aux élections avec des positions iconoclastes plutôt que de bien vouloir se fondre dans un paquebot rose ou bleu.
J'aimerais revenir sur les récentes observations de Versac : le choix que fait la France d'asphyxier les politiciens qui ne cachent pas leurs convictions mais souhaitant exercer sur la scène politique officielle (je parle ici de Cohn-Bendit comme de Jean-Marie le Pen, mais aussi Corinne Lepage ou Olivier Besancenot) se heurte lui aussi à la réalité du marché unique : l'on peut parfaitement, même sans connexions importantes, accéder à la scène politique intérieure française, pour peu que celle-ci ait un sens dans l'Union, depuis l'étranger, hors de portée des règlementations françaises que, à en croire les fondateurs de l'école économique du Public Choice, les hommes politiques construisent pour se protéger. Avec cette conséquence : donner aux amateurs, à ces amateurs libres de s'engager pour reprendre l'expression d'une certaine qui se reconnaitra, mais aussi libres de ne rien respecter s'ils le souhaitent, une place disproportionnée sur la scène publique : celle des ascètes au Sahel.
il est en effet bien plus facile d'obtenir un siège en Allemagne qu'en France lorsqu'on a le courage de se présenter aux élections avec des positions iconoclastes plutôt que de bien vouloir se fondre dans un paquebot rose ou bleu.
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