De nombreuses voix l'annoncent à Bruxelles et ailleurs, l'Islande ruinée pourrait soudainement décider de devenir candidate à l'adhésion à l'Union.
On peut notamment se demander ce qui, jusqu'alors, faisait que l'Islande refusait l'adhésion. Entre autres raisons, on peut citer la plus évidente : le tragique désastre qu'est devenu la gestion européenne de la pêche, dont l'échec contraste douloureusement avec l'état particulièrement enviable dans lequel sont les réserves islandaises de poisson.
Historiquement, la pêche était la première industrie islandaise : entrer dans l'Union impliquerait, pour l'Islande, d'adhérer à la politique européenne de la pêche. Ce qui aurait pour résultat prévisible de détruire sa plus précieuse ressource.
J'avoue douter que les islandais échangent cette industrie qui les a toujours fait vivre jusqu'alors contre un baril d'économie européenne de la connaissance. Du moins, s'ils n'y sont pas contraints pour survivre.
Honnêtement c'est aussi les techs de pointe qui font l'Islande.Les choses pourraient donc bouger.Le cas de la Norvége, où la pêche est un gigantesque secteur me semble plus problématique dans ce sens, d'autant que vu sa situation, géographique, des concessions sont plus difficiles.
Rédigé par : romain blachier | 09 février 2009 à 10:14
Vous pensez à quelles technologies par exemple ?
( Vous faites allusion à l'industrie du brevet ? )
Rédigé par : Gus | 09 février 2009 à 12:28
pourquoi pas mais aussi à out ce qui est cleantechs où l'Islande est pas mal
Rédigé par : romain blachier | 26 février 2009 à 17:27
Disons que je pense que l'on attendra encore longtemps de voir des produits de technologie islandaise vendus sur les marchés mondiaux. Or, le reste (brevets, "technologies") ne vaut que tant que les marchés financiers valent.
Rédigé par : Gus | 27 février 2009 à 12:45