La récente ré-ouverture contre l'avis même du Commissaire Européen par l'administration européenne de procédures d'autorisations de mise en culture de maïs transgéniques éclaire l'enjeu des prochaines élections européennes d'un jour pour le moins intéressant.
A entendre Nicolas Sarkozy affirmer qu'il envoyait les meilleurs aux européennes, avec quel programme, d'ailleurs, on pouvait imaginer qu'il s'agissait pour les futurs élus d'agir en vertu de leur mandat en étroite collaboration avec les futurs commissaires européens. Car nous connaissons tous ici, je pense, les limites du champs d'action du parlement européen.
Mais même cette vision semble battue en brèche par le spectacle de l'action d'une administration européenne devenue autonome, apte à définir ce qui peut ou non envahir l'environnement vital de l'ensemble des européens sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Autant on se réjouirait qu'une telle indépendance existe dans le domaine de la justice, autant on peut s'inquiéter qu'elle existe dans le domaine de l'environnement et de la santé.
J'ai pour ma part du mal à croire qu'une telle initiative prise à cet instant du calendrier ne soit pas aussi, de la part de l'administration européenne, une démonstration de puissance. Les électeurs apprécieront.
Le dossier a également le mérite d'ouvrir une voie de campagne royale à Michel Barnier, expert des questions agricoles européennes, et qui ne peut à ce titre ignorer que la principale menace que doit affronter la filière agricole d'exception française est de se retrouver discréditée de devoir cohabiter avec des cultures OGMs face à une concurrence, par exemple, africaine.
Pour 2009, voici mes voeux : je souhaite régler un petit problème du genre détail avec ce (censuré) président de la république Française, en lui envoyant un avocat. Et toi, cher blogueur ?
voila. Sinon ça, c’est une tentative de gros scandale public, ça peut toujours servir à calmer du monde. Merci pour l'espace d'expression.
Rédigé par : nina | 26 janvier 2009 à 00:58