- Après avoir continuellement volé au secours d'une industrie bancaire quasi-unanimement défaillante depuis août 2007, alors qu'hier, de nombreux manifestants soulignaient leur refus de payer de leur poche pour les banquiers,
- Après avoir si souvent évoqué toute l'importance que revêtait à ses yeux de Banque Centrale de savoir pour les états tout faire pour que les ambitions salariales des européens soient les plus basses possibles,
- C'est désormais pour nous expliquer, ce qui ne pourrait que faire sourire quiconque aura emprunté pour acheté son logement, que les exigences exprimées par les investisseurs par l'intermédiaire des marchés concernant la solvabilité des banques sont déraisonnables,
que Jean-Claude Trichet choisit de s'exprimer à Davos et voir ses propos rapportés par la presse sur papier couleur saumon, témoignant, s'il en était encore besoin, de la parfaite allégeance de la Banque Centrale Européenne aux intérêts de la profession bancaire et de sa plus complète indépendance vis à vis de l'opinion publique.
Add. : de l'autre côté de l'Atlantique, Paul Krugman ironise : under Bush, financial policy consisted of Wall Street types cutting
sweet deals, at taxpayer expense, for Wall Street types. Under Obama,
it’s precisely the reverse.
Les commentaires récents