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13 février 2008

Commentaires

n.mettra

Je ne vois pas ce qui gênerait dans l'ouverture aux autre banques du produit Livret A, dès lors que sa gestion serait soumise à un cahier des charges strict pour les banques qui seraient tenues de reverser le produit de la collecte du Livret à la caisse des dépôts. A cette occasion, c'est vrai, le coût de la collecte d'un produit "non rentable" pour une Banque (et aussi pour la Poste) devrait être évalué et comme vous dites compensé. Le financement du logement social y perdrait certes quelques milliard d'euros. Mais chacun y gagnerait en transparence. Et le Livret A apparaîtrait ainsi clairement pour ce qu'il est un "produit d'utilité sociale", élément du "service public du logement social". L'Etat devrait engager cette bataille ouvertement. Et, si la Commission n'acceptait pas cette nouvelle organisation, aller devant la CJE, mais après avoir "ouvert" le produit à l'ensemble du secteur.

Gus

Le problème vu par Bercy est fort simple : à cet instant, en monopole, le système fonctionne, rend service, et ne coûte rien à personne, hormis une certaine contrainte de mixité sociale pour les détenteurs de livrets lorsqu'ils veulent accéder à un interlocuteur IRL qui est souvent jugé comme enrichissante plutôt que nuisible.

Libéralisé, il y a destruction de richesse (l'argent à payer reste à payer), du simple fait de l'existence de la concurrence : pour quel bénéfice ?

La transparence a bien sûr ses vertus : mais, dans ce cas précis, elle a aussi un coût très significatif découlant de la mauvaise qualité du travail règlementaire européen.

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