Le nouveau gouvernement polonais se déclare absolument convaincu que s'il organisait un référendum pour approuver Lisbonne, le texte serait approuvé haut la main.
Cependant, ceux que le nouveau Premier Ministre polonais nomme "ses amis de l'Union Européenne" lui déconseillent d'en organiser un, au motif que cela donnerait des arguments à ceux qui réclament l'organisation de tels référendums dans leurs pays. Et que, bien entendu, l'Union craint que cela ne mène à un rejet du traité.
Aussi, amis élus, sénateurs et députés, sachez ceci : l'Union elle-même n'a pas assez confiance en son travail pour imaginer qu'il puisse être approuvé par les citoyens européens. C'est donc à la démolition des institutions nationales contre l'avis de vos électeurs que vous ratifierez ce traité. Je ne doute pas une seconde que les historiens qualifieront votre geste de trahison. Car, comme ici exposé, puisque Lisbonne ne change rien ou si peu à l'existant, qu'imaginez-vous que Lisbonne rendrait possible qui ne l'était pas déjà et que vous ayez avec constance échoué à bâtir depuis 50 ans ?
"Nous amis de l'UE nous disent: 'n'ouvrez pas la boîte de Pandore'", a-t-il souligné. "Nous allons suivre ce conseil."
La messe est dite...
Les européennes de 2009 vont être passionnantes!
Rédigé par : Etudiant X en Droit | 21 novembre 2007 à 19:36
Et pourquoi pas les municipales ?
J'ai été relativement surpris d'entendre le candidat socialiste local évoquer le rôle paravent de la commune contre les conséquences des politiques nationales et européennes, en oubliant que son parti contribue grandement à leur définition et leur mise en oeuvre !
Rédigé par : Gus | 21 novembre 2007 à 20:31