L'immense Jérôme à Paris revient sur un sujet sur lequel je m'étais exprimé il y a trois mois sur Publius : à savoir, les conséquences catastrophiques de l'indépendance de la faible Banque Centrale Européenne, révélées à l'occasion de la crise financière d'août 2007, contrainte à s'aligner sur l'attitude d'un secteur bancaire et financier devenu fou. Il propose ses solutions : à mon avis, viables, même si je ne suis pas expert. J'avais proposé les miennes. L'indéniablement experte en la matière Gizmo avait elle-même mené sa réflexion, inévitablement plus profonde, prudente, et par là-même riche, mais moins prescriptrice que les simples opinions réductrices par ailleurs citées.
Ce sujet est crucial : de lui dépend, tout simplement, l'avenir de toute l'épargne de l'ensemble des citoyens européens, et, par ricochet, les cours de l'immobilier, le coût de la vie, j'en passe et des meilleures. Non, je ne rigole pas. Mais c'est vous qui voyez.
L'argent n'est pas volatile, cher Gus. Pas le moindre euro ne s'est "évaporé" lors de cette crise.
Rédigé par : Eolas | 30 novembre 2007 à 00:32
ça dépend Maître : notre système monétaire repose sur le confiance que les individus se font entre : et rien n'est plus volatile que la confiance : d'où la métaphore.
Remarquez, comme je le signale, les erreurs d'appréciation sur ce sujet sont ruineuses : aussi vous propose-je de considérer que, dans notre monde capuitaliste et libéral, chacun à titre individuel sera toujours la première victime de ses erreurs de jugements en matière financière.
Avez-vous eu l'occasion de visionner le joli petit film "Money as debt" sur Google video ?
http://video.google.fr/videoplay?docid=-9050474362583451279
Rédigé par : Gus | 30 novembre 2007 à 08:17
Bien sûr que l'argent est volatil Eolas. C'est même parce qu'il l'est qu'un arsenal de mesures prudentielles encadre l'activité bancaire.
Rédigé par : edgar | 01 décembre 2007 à 18:18