Soucieux de racoler du péquin à pas cher cultiver l'audimat de Publius, je recolle rapidement quelques éléments concernant le droit au divorce pour les citoyens français vu sous l'angle européen.
Tout d'abord, l'article 47 du Code Civil français précise que : "Tout acte de l’état civil des français et des étrangers, fait en pays étranger, fera foi s’il a été rédigé dans les formes usitées dans ledit pays".
Le règlement européen dit « Bruxelles II bis », prévoit, en matière de divorce, la compétence de la première juridiction saisie. Deux époux souhaitant ne plus l'être ont donc intérêt à saisir, d'un commun accord de préférence, pour éviter les risques de recours ou de "course au juge"[*], la juridiction la plus favorable aux objectifs qu'ils poursuivent, en matière de partage du patrimoine comme de garde parentale.
Il s'affirme que 17.000 divorces dits "internationaux" seraient enregistrés chaque année dans l'Union. Un livre vert publié par la Commission Européenne a été publié pour explorer quelques pistes d'harmonisation.
Enfin, l'égalité en droit des citoyens de l'Union semble interdire de prime abord qu'on donne plus de possibilités en droit français pour divorcer à un étranger citoyen européen qu'à un simple citoyen français.
[*] la première requête officiellement déposée par l'un ou l'autre des époux déterminant, aux yeux de l'Union Européenne du moins, la compétence de la juridiction receveuse.
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