Bien que six danois sur dix déclarent souhaiter avoir l'occasion de se prononcer sur le traité de Lisbonne par référendum, 35% d'entre eux voteraient pour s'ils avaient la possibilité de se prononcer aujourd'hui et 23% contre, 42% des électeurs se déclarant actuellement indécis.
Ce pourcentage particulièrement élevé d'indécis s'explique sans doute par la position exprimée d'Anders
Fogh Rasmussen, le populaire Premier Ministre danois, possible futur président élu de l'Union, selon laquelle "si des transferts de souveraineté devaient avoir lieu à l'occasion de ce traité, alors, un référendum devrait avoir lieu". Rasmussen, diplomate, refuse en effet de se prononcer sur ce point avant la mi-décembre (date à laquelle le gouvernement danois signera officiellement l'accord bâti à Lisbonne). Et l'opinion publique de son pays semble accepter de suivre son premier ministre dans cette analyse subtile et riche en sous-entendus (surtout si on considère la déclaration faite le 3 juillet 2007 par Jean-Claude Juncker selon laquelle, "bien entendu, il y aura des transferts de souveraineté", mais aussi, des aménagements particuliers pour le Danemark)
( Voir notamment à ce sujet le Copenhagen Post )
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