Galileo, comme vous le savez, est ce système de géo-localisation redondant avec le système américain GPS, le système similaire russes GLONASS, le système chinois Beidou ou le système européen EGNOS destiné à améliorer la précision du réseau GPS sur le sol européen, ou les systèmes de localisation au sol par analyse des signaux des relais de téléphonie mobile, ces mêmes services qui font qu'aujourd'hui, votre assistance automobile parvient à envoyer votre dépanneur très exactement là où votre voiture immobilisée se trouve.
Devant initialement être essentiellement financé par des fonds privés, Galileo, dont le budget a mystérieusement quintuplé depuis son financement initial, doit aujourd'hui faire appel à des fonds publics ou fermer boutique avant d'avoir rendu le moindre service, dédouanant ainsi les partenaires industriels signataires de l'accord d'origine de rendre le moindre compte de leurs actes en se dégageant de toute obligation de résultat.
Nul d'informé n'ignore l'implication farouche des fonctionnaires français de la Commission Européenne dans la défense du projet Galileo. Mais avec tout le respect sincère dû au travail de l'infatigable Jean-François Lamoureux, force est de constater que son absence a des conséquences plus que visibles sur la crédibilité de l'ensemble du projet.
C'est donc sans grande surprise qu'on découvre aujourd'hui qu'à supposer qu'il reste de l'argent à la Commission Européenne initialement initialement destiné à divers programmes mais qui ne serait pas utilisé, les états-membres seraient fondés à en réclamer le reversement plutôt que de chercher telle ou telle excuse, comme par exemple le maintien en vie de Galileo, pour le dépenser.
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