J'avais ironisé samedi sur la présence de l'efficace bâtisseur de consensus Jean-Claude Juncker au G7 (plutôt qu'au sommet de Lisbonne) et sur l'amusante conclusion qui en était ressortie, à savoir, que les seuls problèmes financiers ou monétaires que le G7 parvenait à imaginer, du moins, officiellement, était la sous-évaluation du Yuan chinois. Point dont d'ailleurs, nul ne doute réellement.
Les Echos rapportent ce matin qu'alors même que le G7 n'était pas terminé, la Chine avait déjà répondu au G7 par une fin de non-recevoir. Fin de non-recevoir tout à fait compréhensible, puisque, dans la période récente, le Yuan chinois s'est nettement apprécié par rapport au dollar américain, désormais et pour la première fois de son histoire à parité avec le dollar canadien : points dont, évidemment le communiqué final du G7 ne feront aucune mention.
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