Nous savons désormais que l'Europe que nous proposera le traité "modificatif" de Lisbonne s'interdira de prendre l'initiative d'harmoniser les législations sociales des états-membres.
Si les projets européens du moment se réalisent, les travailleurs de l'Union devront donc s'habituer à l'idée selon laquelle ils ne disposeront jamais, en tant que travailleurs du moins de droits dans l'Union.
Pour cette raison, l'accord patroné par l'Union Européenne intervenu entre la Confédération Européenne des Syndicats et Businness Europe (la patronat européen) le 19 octobre à Lisbonne se révèlera pour les travailleurs d'une très grande importance, dans la mesure où, dans cette Europe, ce sont essentiellement des garanties contractuelles et non plus juridiques (et encore moins statutaires...) qui justifieront aux yeux des salariés la confiance qu'ils devront bien témoigner en l'avenir en consacrant l'essentiel de leur énergie à leur employeur plutôt qu'à la défense de leurs propres intérêts.
D'ailleur à propos de l'harmonisation des garanties contractuelles, il y a le projet CATALA qui vise à créer un Droit des obligations (contrats) européen.
Rédigé par : Etudiant en Droit | 21 octobre 2007 à 01:52