Mise à jour 9/3/2007 : à l'issue de quatre semaines d'intenses tractations inter-gouvernementales menées par la présidence allemande, la France consent à ne pas s'opposer à la volonté européenne de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique européenne à condition de ne pas être elle-même tenue par cet engagement.
La présidence allemande pourra légitimement s'enorgueillir de ce résultat fructueux et innattendu, auquel l'engagement personnel et décisif d'Angela Merkel aura sans doute grandement contribué.
La France et l'Allemagne s'opposent à douze pays de l'Union désireux de favoriser un grand marché européen de l'énergie par la dissociation des réseaux de transport des centres de production.
La France et l'Angleterre font échouer la volonté de l'Union de se fixer l'objectif de porter la part des énergies renouvelables à 20% de l'énergie consommée en 2020. Sans doute le refus net du Parlement Européen de qualifier de "renouvelable" pour ce calcul l'énergie nucléaire n'est-il pas étranger à l'hostilité des deux nations nucléaires de l'Union. La France aura cependant soutenu un objectif contraignant à 10% sur les biocarburants qui ne devrait pas être trop difficile à tenir.
Parallèlement, le programme des Nations Unies pour l'Environnement fustige le peu de cas que l'Europe fait de sa responsabilité présente, historique et à venir dans le réchauffement planétaire.
L'Union relève ses prévisions de croissance pour la zone euro (et l'union) pour 2007 de trois dizièmes, mais baisse celles de la France de deux dizièmes.
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