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19 janvier 2006

Commentaires

domaguil

Je suis perplexe à la lecture de votre billet. La Commission a "obtenu" le rejet de la proposition au prix de violentes manifestions? Voulez-vous dire qu'elle "voulait" ce retrait et que le caillassage du Parlement lui a rendu service? Si je doute de la pertinence de cette analyse je lui reconnais, au moins, le mérite d'être originale.

La Commission "ne s'est guère vu contredite par le Parlement depuis sa remise au pas par Jacques Delors il y a vingt ans". Là encore, première nouvelle! Je déduis de
votre ton assuré que vous avez une connaissance approfondie de la législation discutée et adoptée au niveau européen depuis deux décennies?

"On ne peut que s'interroger sur la qualité du travail fourni par la Commission Européenne sur ce dossier", écrivez-vous également. Vous semblez découvrir que la Commission commet des "bourdes", qu'elle peut se laisser aller à des positions dictées par l'idélologie, en bref qu'elle n'est ni infaillible, ni irréprochable! Mais oui . La même observation peut être faite pour les institutions internes. Mais est-ce là l'important? Ce qui compte c'est qu'il y ait un système d'"équilibre des pouvoirs" (comme l'écrivait Montesquieu) et que les propositions de la Commission puissent être amendées ou rejetées. Et cela, les traités le permettent, même si le système est perfectible (la pratique est une chose différente: s'il existe actuellement dans l'Union européenne un rapport de force favorable aux idées de droite libérale, c'est parce que, nous, électeurs,avons majoritairement élu des exécutifs et des députés ayant cette orientation, ce qui, évidemment, a ensuite influé sur la désignation des commissaires européens).

Je vous rappellerai que la Commission procède souvent à des consultations avant de proposer une législation ou sa révision. Par exemple, actuellement, il y a une consultation du public sur l'avenir du service public postal. Je suppose que vous avez déja utilisé cette possibilité de vous faire entendre? Sinon, la consultation est ouverte jusqu'au 27 janvier à l'adresse
suivante:http://europa.eu.int/comm/internal_market/post/consultations_fr.htm

Enfin, compte tenu du lien à l'article du tandem Chavigné-Filoche, je m'interroge sur la fiabilité de vos sources d'information, tous deux ayant largement contribué à la désinformation sur le traité constitutionnel dans leur campagne pour le non.

D'une part, en analysant le traité en s'abstenant soigneusement de préciser que les critiques qui lui étaient faites s'appliquaient à des dispositions déja en vigueur et qui le resteraient, avec la même force juridique, en cas de rejet du traité, mais sans les correctifs apportés par celui-ci.

D'autre part, en affirmant, je cite:" Si le projet de Constitution est rejeté, il faudra bien qu’ils fassent plus d’efforts et surtout qu’ils tiennent compte des motifs du « non ». De NOS motifs" et d'ajouter plus loin :"Leur position est d’autant plus incohérente que le projet de Constitution prévoit que les règles du traité de Nice s’appliqueront jusqu’en 2009 ", ce qui laissait entendre que le traité de Nice avait une durée limitée (Gérard Filoche , Jean-Jacques Chavigné :
"25 questions, 25 réponses sur la « Constitution » européenne,11/09/2004, publication aux dossiersdunet.com le 24/11)

N'avez-vous pas plus crédible comme source?

Gus

domaguil: en l'occurence, je ne cite la source qui vous importune que pour vous faire remarquer que même les gens que vous critiquez étaient déjà en mesure, il y a un an, de prédire le comportement de la Commission Européenne sur le dossier de la directive portuaire. Je tenais donc à souligner que les travers de la Commission Européenne étaient déjà suffisamment criants à l'époque pour que même De Villiers sache les employer comme arguments à charge.

"Je déduis de votre ton assuré que vous avez une connaissance approfondie de la législation discutée et adoptée au niveau européen depuis deux décennies?"

Il n'est pas nécessaire de disposer d'une très grande connaissance des débats législatifs européens pour savoir à quelle occasion le Parlement a amendé, adopté ou rejeté une proposition de la Commission Européenne. Par ailleurs, ce point précis a déjà été couvert sur Publius durant la campagne.

domaguil

Je comprends l'utilisation de la source, mais j'en conteste la fiabilité. Encore une fois, il s'agit de gens qui ont manipulé les textes pour parvenir à leurs fins et ceci en se posant comme des défenseurs de la démocratie. Or, je vous rappelle que l'une des conditions préalables à la démocratie est l'existence d'une information loyale et complète qui permette une décision éclairée. Sinon ce n'est qu'une illusion de démocratie où la propagande est reine. Je précise pour qu'il n'y ait pas d'erreur sur mon propos que j'en aurais autant à dire sur les manipulations de certains partisans du oui.

Je trouve tous ces gens cyniques mais ils auraient tort de se priver puisqu'il se trouve des personnes pour leur servir de porte-voix.

Quant au fond de l'article cité, on y retrouve une des perles de la campagne: "Voter «Non» au référendum est donc le seul levier qui existe pour empêcher le Conseil et le Parlement européen d’adopter la directive « Bolkestein ». On voit le résultat, effectivement! Le Parlement européen semble être en majorité favorable à cette directive. Et je doute (j'espère me tromper) que quelques dizaines de milliers de personnes dans la rue (à supposer que l'on y arrive) puissent changer la donne : après tout, il fut un temps pas si lointain où l'on nous affirmait qu' un million de personnes ce n'était pas suffisant pour convaincre la Commission, n'est-ce pas?

Vous citez aussi De Villiers. Une autre de vos sources? Je comprends mieux...

Quant à votre affirmation selon laquelle "Il n'est pas nécessaire de disposer d'une très grande connaissance des débats législatifs européens pour savoir à quelle occasion le Parlement a amendé", j'admire, vraiment...Tant de facilité à maîtriser 20 ans de travail législatif ! Ce n'est pas à la portée de tout le monde.

fendrago,

juste une remarque en passant...
vous évoquez le Conseil de l'Europe au début de votre billet alors que vous sembliez vouloir parler du Conseil des ministres (ou du Conseil européen peut être? je reconnais qu'il est facile de confondre conseil européen et conseil des ministres réuni au niveau des chefs d'états...), cela n'a absolument aucun rapport!

un peu d'exactitude ne fait pas de mal !

bougui

"D'une part, en analysant le traité en s'abstenant soigneusement de préciser que les critiques qui lui étaient faites s'appliquaient à des dispositions déja en vigueur et qui le resteraient, avec la même force juridique, en cas de rejet du traité, mais sans les correctifs apportés par celui-ci. "

Sachez, vous, que sont nombreuses les personnes qui savaient ce que vous énoncez ici et qui ont voté non pareil. Moi.

Irrationnel dans ton cul, imbécile tout pareil, crétin itou.

C'est pas parceque vous citez Montesquieu que ça va cautionner votre point de vue entièrement limités à la nouvelle science politique : le point de vue de la nouvelle noblesse démocrate et ses aspirants, qui ont confisqué la démocratie au travers d'un nouveau légitimisme qui consiste en ce que vous faites au travers de vos mots : prendre les gens pour les cons.

Sylvain Reboul

On peut aussi analyser le problème que vous signalez non comme une contradiction, voire une maladresse de la commission, mais comme un partage des rôles: À la commission le long terme (Pays d'origine, fin du monopole des dockers etc..) et au parlement l'application à court terme (temporaire) compte tenu des rapports des forces et disparités existantes. Déjà la fameuse directive sur les services faisait cette distinction en proposant des dérogations au principe du pays d'origine. Je rappelle que ce principe est déjà appliqué dans les faits par les pays encore aujourd'hui favorisés, tels la France et l'Allemagne.

La construction européenne suppose que les disparités sociales actuelles s'effacent progressivement et il est bon de rappeler qu'elle ne sont pas destinées, dans l'intérêt même des nouveaux entrants, à perdurer indéfiniment, quitte à accepter des dérogations provisoires pour éviter les distrosions de concurrence du genre, comme on dit improprement, "dumping social". La commission n'a pas pour rôle de maintenir indéfiniment le protectionisme des pays aux acquis sociaux plus favorables contre les autres, mais à favoriser l'harmonisation progressive entre tous, ce qui passe nécessairement par une certaine forme de concurrence, quitte à ce que les salariés les moins favorisés conquièrent des droits nouveaux à l'exemple des plus favorisés.

L'harmonisation ne se fera que si les luttes sociales se développent et celles-ci ne se développeront que si un marché commun des services se met réellement en place, avec en perspective le principe du pays d'origine. Au conseil des ministres et au parlement d'accommoder ce principe à la situation hétérogène actuelle en sachant qu'elle ne doit pas s'éterniser.

Gus

Je trouve que "huit ans de maladresse consécutive" & running (en ce qui concerne la propriété intellectuelle notamment), pour une institution dont la prétention est d'être le pilote exclusif de la construction européenne, ça commence à ressembler à une attitude au moins contre-productive, pour ne pas dire, délibérée. Il est vrai qu'après tout, nous n'en sommes qu'à quatre ans à cheval sur deux mandats en ce qui concerne la directive portuaire.

En ce qui concerne spécifiquement la directive Bolkestein (les débats s'ouvriront au Parlement Européen le 14/2), Barroso rappelle (http://www.lefigaro.fr/politique/20060125.FIG0006.html?075402 ) à fort juste titre que c'est la commission Prodi (libéral-socialiste) qui a initié cette directive, fait qui a d'ailleurs été souligné à l'occasion de la campagne 2002.

DG

M Reboul,

Comme à votre habitude de servir des propos de bonnes intentions.De la réalité des situations qu'il semble difficile pour vous de gommer. Le monopole des dockers serait remplacé par quoi selon vous? Vous etes à votre aise de votre petit bureau à écrire de gentils textes? Avez vous soulevé des poids pour en ressentir dans votre corps les douleurs, ou de vous être levé aux aurores pour décharger les quais? Si vous parliez de votre place de personne qui interroge, vous n'en seriez que plus crédible. N'est ce pas le métier de philosophe?

Sylvain Reboul

je dis exactement le contraire: il convient d'adapter le principe aux situations concrètes et c'est le rôle de parlement européen; mais cette adaptation ne peut être que temporaire, car elle doit prendre en compte les nécessaires changements technologiques et le but poltique: à savoir l'harmonisation des pratiques et des conditions sociales en Europe. Un métier, aussi honorable et aussi adapté à une situation donnée soit-il, n'a pas vocation à durer éternellement; sauf à refuser l'histoire c'est à dire la dynamique même de nos sociétés modernes. Ce dernier point est aussi la conséquence d'une situation de monopole (et qui plus est syndical), car elle engendre des réflexes et des pratiques catégorielles, voire corporatistes extrêmement conservatrices, voire réactionnaires, qui les rendent impuissantes et génèrent une violence réactive qui rendent à terme les personnes qui s'y livrent détestables aux autres.

Vouloir arrêter le mouvement de nos sociétés serait du reste catastrophique pour les personnes concernées car elles ne seraient pas de taille à s'y opposer et elles s'interdiraient, par une stratégie du bunker perdue d'avance, de négocier positivement les reconversions et les changements qui affectent l'avenir de leur métier.

Maître bougui

Reboul, vous me le re-foutez avec votre position archétypale de prétention dégoulinante et de mépris suintant la jaunitude des rires des gens mauvais.

"les nécessaires changements technologiques et le but poltique: à savoir l'harmonisation des pratiques et des conditions sociales en Europe. Un métier, aussi honorable et aussi adapté à une situation donnée soit-il, n'a pas vocation à durer éternellement; sauf à refuser l'histoire c'est à dire la dynamique même de nos sociétés modernes."

Voilà donc bouclé en quelques mots péremptoires et hallucinants de moite sobriété le compte des mouvements sociaux et des luttes propres aux champs professionnels qui refusent la face cachée de votre fumeuse "harmonisation" : l'uniformisation. Je me retiens de vous insulter, ça ne servirait pas mes propos, mais zut, je l'ai peut-être déjà fait, tant pis, mais je n'irais pas plus loin, que vou sachiez que j'en ai vraiment envie me paraît suffire.

Imbécile.

(Oups.)

"Ce dernier point est aussi la conséquence d'une situation de monopole (et qui plus est syndical), car elle engendre des réflexes et des pratiques catégorielles, voire corporatistes extrêmement conservatrices, voire réactionnaires, qui les rendent impuissantes et génèrent une violence réactive qui rendent à terme les personnes qui s'y livrent détestables aux autres."

Si vous pouviez préciser de quels réflexes vous parlez (ah zut, je suiis déjà tombé dans l'invective, je ne peux plus dès à présent poser de questions sérieuses sans me risquer à me voir remis à ma place de fauteur de troubles agressif et crétin soumis à la propagande extrême-gauchiste... bah tant pis)... non, c'est parceque vou sme semblez là, Reboul, dépasser largement le stade de la caricature et de la généralisation. Si c'est ce genre de constat et de finesse d'analyse qui caractérise votre pensée, ça ne m'étonne pas qu'elle me foute le gerbe.

"Vouloir arrêter le mouvement de nos sociétés serait du reste catastrophique pour les personnes concernées car elles ne seraient pas de taille à s'y opposer et elles s'interdiraient, par une stratégie du bunker perdue d'avance, de négocier positivement les reconversions et les changements qui affectent l'avenir de leur métier."

C'est du même acabit. La catastrophe, on se demande pour qui elle sera si les "personnes concernées" poursuivent leur "stratégie du bunker" (quel finesse d'analyse! On dirait du Stéphane Paoli, la carpette matinale au service du Medef sur la radio publique qu'est France Inter)

Je retrouve dans vos piètres mots toute la terminologie propre à la pensée "politing", ou "marketique", comme on veut. De la merde. Rien n'est argumenté mais réduit à des vulgaires oppositions et de grandiloquante mise en garde dont on ne peut rien savoir de ses fondements... il ne reste que la "confiance" en une personne comme vous, qui parît si bien informé, qui écrit des phrases si droites et rectilignes, sans rien qui dépasse et surtout, qui est en phase totale avec l'ensemble des discours éditoriaux des médias dominants...

Au revoir Reboul

(Sondage : qui trouve "détestable" ma façon de m'adresser à ce monsieur ? Vous savez le droit de trouver aussi d'autres mots.)

DG

Oui, il faut dicuter les principes, les questionner , les intéroger. Les principes reposent aussi sur le sens commun, ils ne peuvent donc exclure ceux à qui ils s'appliquent. Pour vous tout est si sûr que vous ayez à balayer sans crainte aucune, par la justification d'un concept de modernité de notre société ,
la situation professionnelle de personnes dont vous ne connaissez rien?
Et si pour sa modernité, l'évolution de ses techniques et l'harmonisation de son économie il était question de voir des économies réalisées sur les postes des professeurs de philosophie , seriez vous volontaire? A moins qu'alors vous ne trouviez normal que des enseignants , des syndicalistes, bref, tout ceux qui donneraient un sens à l'enseignement de la philosophie , vous défendent aussi?

Comment cela peut il être aussi simple pour vous de dénier aux corps de métier, à leurs représentants, à leurs pairs, la défense du sens de leur existence sans qu'ils aient leur mot à dire? Car si je vous lis bien , le préjudice que l'on peut leur causer est justifié par celui qu'on leur prête.
Je ne savais pas que c'était ainsi qu'il fallait penser la construction de notre société

Maître Bougui

ça y'est, ça m'est revenu : le famaux "sens de l'histoire"... le "mouvement de notre société"... au début était la chasse, puis vint l'agriculture et aujourd'hui, stade ultime de "l'évolution de notre société", l'industrie... qui n'a plus de place pour les dockers décemment payés... il faut qu'ils se rendent compte, ces imbéciles, que leur métier n'est plus en phase avec le dit "mouvement"...

un très bon article fait écho à vos mauvais mots dans le numéro dernier de "manière de voir" sur la CHine;

Maître bougui

Accepter la régression de notre code du travail, de nos lois sociales, est un acte de solidarité avec les travailleurs des pays en voie de développement.

Là est "le sens de l'histoire", et à côté est le fascisme nationaliste larvé de ceux qui s'accrochent à leur "privilèges" ou "avantages acquis" en refusant l'Histoire et le mouvement de notre société.

Il faut de la pédagogie pour faire comprendre au docker qui ne pense qu'à payer sa maison et nourrir sa famille que son chômage et son travail pris par des marins d'autre nationalités dont le pays méconnaît peu ou prou le niveau de protection que connaît le docker (et que le "mouvement de notre société" nous oblige à abandonner, c'est triste mais c'est ainsi, c'est la réalité) vont dans le sens de l'histoire et que lui, tout comme les fonctionnaires que sont les enseignants, sont dans l'arriération totale. Ca n'est pas leutr faute, ils n'ont pas les moyens de comprendre, ils n'ont pas fait l'ENA et ne sont pas abonnés au Figaro ou au Financial Times, ils n'ont pas en permanence l'actualité des institutions européennes sous les yeux... ça, c'est notre boulot, nous, "élites", si vous voulez, d'expliquer aux gens ce qui est préférable pour notre société et si la concordance avec leur "mouvement" est bien présente. La science économique nous guide, on peut penser ce qu'on veut, le "pragmatisme" ne saurait connaître meilleure illustration de sens que d'accepter cet état de fait, on peut être d'accord ou non, la réalité de sa puissance est irréfutable, il n'y a que les gens non-informés qui peuvent, dans leur stupidité ignorée et leur crasse ignorance, oser s'opposer comme des feuilles face au vent à ce qu'il convient d'appeller l'inéluctabiltié du futur eruropéen.

dg

Le futur européen n'est apparement plus dans les entreprises européennes, enfin à Bruxelles, ils en savent sûrement quelque chose...

Voilà qui mériterait une trés belle note sur Publius. "OPA , modernité inéluctable ? L'europe doit elle s'y opposer ? ".

Test:
Parmi les propositions suivantes choisissez celle qui vous semble participer davantage à l'harmonisation sociale:

(1) Un monopole privé dont le but sera de faire rejaillir de l'intérêt général
(2)Un monopole d'Etat dont le rôle est de remplir des missions d'interêt général

Vous avez choisi (1):
Vous êtes une personne moderne qui sait se placer dans le sens de l'histoire . Vous avez tout compris des nouvelles règles économiques de concurrence internationale . Vous avez un portefeuille d'actions en bourse. Vous n'hésiterez pas à vous porter volontaire en cas de "restructuration" car vous avez le sens du sacrifice pour le bien commun . Votre esprit est flexible comme le roseau au vent, vous ne sauriez vous opposer ni conduire une résistance aux volontés qui vous guident, pour votre bien, c'est entendu.

Vous avez choisi la réponse (2)

Là, autant vous dire que vous êtes irrécupérable. Votre "préhistorisme" vous confine à ce qu'il y a de plus "archaïque" et "rétrograde" en ce bas monde. Vous n'êtes absolument pas ouvert , sûrement "populiste" et votre esprit sent le "nationalisme totalitaire".
Vous ne pensez qu'à empêcher les autres d'être libres.
Vous n'acceptez pas de perdre votre travail pour un intérêt auquel on ne vous demande pas d'être associé et êtes incapables d'imaginer plus loin que le bout de votre nez. Vous n'avez sûrement pas fait une école de commerce , et n'êtes qu'un pauvre salarié ou fonctionnaire qui égoïstement ne veut pas perdre son travail , son salaire . Vous avez tort, cela n'a pas de sens.
Vous croyez inutilement au droit, à la politique et n'avez pas accepté que cela se joue ailleurs dorénavant. Votre esprit critique vous dessert, et vous ne savez pas reconnaître quand il faut dire OUI, lorsqu' on vous l'assène, ni admette que la guerre économique est "naturelle". Vous êtes ignare, inculte, sans dignité, la honte de l'humanité.

* Pour le cas où vous auriez pensé une autre réponse possible, veuillez composer le numéro suivant : 08 27 , (1.5 euros la minute) Une opératrice se fera le plaisir de faire suivre un formulaire.
** la commission se réservant le droit d'user de celle ci à toute fin qu'elle jugerait utile(lire les conditions écrites en tout petit au bas de la page )


Damien

@DG :

Vous dites :
>>Voilà qui mériterait une trés belle note sur Publius. "OPA , modernité inéluctable ? L'europe doit elle s'y opposer ? ".<<

Pour l'avoir étudié d'assez près, je connais pas trop mal le sujet de la réglementation communautaire sur les OPA et les fusions-acquisitions. Je vais donc me charger d'en faire une note dans les jours qui viennent. Merci pour l'idée.

Burt allibert

@DG: A vous lire on dirait que vous pensez que les règles communautaires permettent qu'une OPA crée un monopole (mais je me trompe peut-être sur ce que vous pensez).

En fait, celà est tout à fait impossible: le règlement concentration (voir son article 2, paragraphe 2) l'empêcherait, et la Commission interdirait la concentration, ou, en cas de doute, demanderait que le nouvel ensemble désinvestisse considérablement au profit de ses concurrents. Damien expliquera ça en détail bien mieux que moi.

Gus

Damien: Heureux de vous ré-entendre à nouveau en ces lieux. Je serais même capable de passer une semaine entière sans dire du mal de la Commission Européenne pour le simple plaisir de vous lire.

(NB: Attention quand même pour votre note de ne pas trop laisser le flanc Rhône-Poulenc/Hoechst découvert :-) )

Burt Allibert

@Gus:Une semaine entière ! Attention, Gus, on attribue la médaille de la fonction publique européenne pour moins de ça.

dg

Burt,

Non je ne pense pas que la commission fasse ce que vous dites en effet.
Par contre je sais que les accords internationaux interdisent les restrictions à la circulation financière et je vois bien là , dans ce cas , la limite de l'Europe et de ceux qui la mènent, à justifier de son existence. S'il n'y a pas d'entreprises européennes qui sachent le rester , implantées sur un territoire et devant répondre du droit européen , tant à travers les principes,les lois, la culture, le droit du travail , les lois sociales, etc.... alors pour moi l'Europe n'est que fumisterie, une fois de plus, laquelle je n'aurais pas envie de soutenir.

Ps: j'ai discuté avec une middle office trader dernièrement, et elle était sans ilusion: la tune, rien que la tune pour ceux que son métier concernent.

Burt Allibert

@DG: mais toutes les entreprises qui ont des activités en Europe doivent respecter le droit européen sur le sol européen. Pourquoi pensez-vous le contraire?

Lorsque McDonalds vend de la viande en Europe, il doit respecter le droit européen et s'abstenir de vendre de la viande aux hormones. Lorsque Microsoft distribue Windows en Europe, il doit mettre sur le marché une version spécifique et diffuser son source. Lorsque AES (ou Gasprom) produisent de l'électricité en Europe, il doivet payer le prix de leurs émissions de CO2.

Ce ne sont là que quelques exemples qui montrent qu'il n'y a pas toujours que du vent dans les lois européennes.

Il est bien dommage que la critique de la Communauté, bien sûr nécessaire dans une démocratie, ait sombré dans cet espèce de nihilisme qui consiste à nier complètement tout ce qu'elle a pu accomplir.

Maître Bougui

Je ne sais plus le nom que vous attribuez aux gens de mon espèce qui viennent troubler la volupté des débat convenus de Publius où chacun est à sa place. Je me souviens juste de Versac conseiller à ses semblables (au premier sens du terme : ceux qui sont comme lui, comme vous, dignes d'être des interlocuteurs, aux bonnes manières et à la rhétorique miroir qui fait jouer la reconnaissance et la consécration mutuelle plus que s'opposer de réels arguments contradictoires) d'ignorer ces troubles-parler sérieusement en rond.

Le malheureux concerné était alors fraisouille, je m'en souviens, et j'admets qu'il me fatiguait moi aussi, même si je ne me suis pas aligné sur le vademecum du grand maître.

Ce qui est drôle, c'est qu'aujourd'hui c'est moi, alors qu'à l'époque du débat sur le référendum, des messages beaucoup plus saignants que ceux parmi les derniers que j'ai pu vous gracieusement vous délivrer se voyaient considérés comme pouvant servir de support à une réponse. On daignait alors m'octroyer un semblant de retour quant à mes opinions qui démontrait déjà, malheureusement, que j'étais perdu.

Une fois je me fis vertement réprimander par un Monsieur qui ne supportait pas ma désinvolture face à la gravité de Faits Européens qui ne m'inspiraient que pets et bruits de bouche. "Comment!" tonitruait-il, "vous osez commettre de la sorte de telle pensées en ces lieux sacrés de divine pensée, en ces lieux de pixels où sont réunis la fleur, que dis-je, la flore entière des meilleurs cerveaux les plus informés et les mieux investis dans la connaissance du et des Textes, celui-là et ceux-là même qui fonde votre misérable existence de gueux entièrement dévoué à la grivoiserie vulgaire des habitués des bas-latrines ?"

La réponse que je lui fit me reste encore en tête. Je vous laisse, Ô pieux défenseurs de l'avenir de la liberté en Europe, Ô grands combattants de la cause humaine, Ô grands experts du Verbe, des notions juridiques et des OPA, consulter les archives pour vous permettre de vous gausser devant les bouffonneries que j'eus le loisir de faire montre à vos grandeurs : je n'irais pas jusqu'à l'outrecuidance de dévoiler ici un telle prétention qui consisterait à me citer moi-même mais vous livrerait bien plutôt, fraichement éclose de mon cerveau indigne de toute pensée sur nulle institution ou nulle politique, cette pensée, que je vous dédie allégrement :

aujourd'hui et en ces lieux, être pris pour un con par les imbéciles n'est même plus un plaisir mais une volupté.

DG, Monsieur ou Mademoiselle ou Madame, je vous salue bien, puis rôte (mes carottes).

brett cory

Burt,

Vous le dites vous même, des entreprises "étrangères"...dont les intérêts ne sont pas ceux des européens...

Je vais croire que Bougui a raison, et que je suis vraiment "con".

Maître Bougui

DG, à nouveau, ma chère :

je choisis la réponse 2 mais sans que cet Etat ne soit aux mains de filous qui le gère comme une entreprise en faisant exprès de la couler, sans que ces filous qu'on pourrait plus posément nommer des sales enculés (pourtant je n'ai rien contre les gens qui s'enculent, qu'ils me pardonnent mon écart de langage) aient à ce point des intérêts convergents avec les tenants de la presse dominante, sans que cet Etat n'ait à subir le poids de politiques pluri décennales qui n'ont d'autres buts que de le rendre inefficace à tout sauf à transformer l'argent publique qu'il génère en profits pour les copains des sales enculés.

La dichotomie n'est pas, sur ce débat.

J'en profite pour dire à Damien, qui s'était moqué de moi, méchant garçon, en utilisant le mot "superfétatoire", dans une minable note où perçait une petite tentative d'ironie vis-à-vis des positionspar lui honnies : personnellement, j'aime pas te lire.

Je sais plus si je te l'ai déjà dit.

Maître Bougui

DG, pardonnez-moi, je réalise que votre premier (*) en bas de votre petit message-test correspond tout à fait à l'endroit où ma précédente livraison tentait de s'engouffrer... je réitère : pardonnez-moi.

Maître Bougui

mais brett, qui est alors "l'imbécile" ?

(vos guillements à "con" me font penser à rajouter que, à l'instar de ma précédente précision sur les gens qui s'enculent, je n'ai rien contre le merveilleux sexe féminin. Bien au contraire, qu'ils -et elles, incidemment- me pardonnent de dévoyer ainsi une si jolie appellation de cet infini du creux des cuisses).

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