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02 juin 2005

Commentaires

Fulcanelli

Enfin tu te dévoile Krysztoff, un sans-culotte défendant un NON mou, taupe et prétexte pour Publius, pour donner un verni dialectique ?

J'avais quelques doutes mais maintenant, je comprends pourquoi tu n'a jamais daigner entamer un dialogue avec moi.

Eviv Bulgroz

@Krys

Tu peux développer ça

" l'heure est aujourd''hui clairement à l'approfondissement, y compris à des vitesses différentes selon les pays, et avec tout ce que cela imposerait en termes budgétaires"

- C'est quoi l'idée derrière ? Ne pas accepter l'entrée des pays après la chute du communisme. pourtant on a fixé des règles, tout le monde ne rentre pas comme ça. Et on essaye de les aider avant qu'ils rentrent. sont ils illégitime. Ne reste il pas a contrario des pays/peuples dont la prochaine rentrée est légitime ?


- C'est quoi cette idée que les nouveaux /futurs entrants et bien ça ne permet pas l'approfondissement ? C'est quoi l'approfondissement ? Merde c'était le TCE.

- On en revient, il me semble, à cette idée implicite que les nouveaux/futurs entrants ça risque de nous appauvrir (aides structurelles qu'il faudrait augmenter, "concurrence). Pour le moins, pour ne pas simplement faire café du commerce, ceci mériterait une analyse spécifique. Vraiment.

- Vedrine n'est pas chaud pour l'élargissement qui selon lui empêche l'approfondissement. C'est pas d'hier. Enfin c'est ce que j'ai retenu. J'ai de tout temps affirmé, soutenu, partout ici ailleurs que la mort du TCE empêchait de continuer (au même rythme voire plus grave) l'élargissement. chose que je trouve deguelasse, point barre. Les ouiouistes m'ont dit que non pas du tout, je donnais des arguments à de Villiers. Les nonistes que je faisais du catastrophisme et que bien sur on aimait nos voisins lointains au langues si exotiques et qu'il étaient welcome dès qu'on avait un bô traité à leur proposer.

Maintenant ça m'est présentée comme une conséquence POSITIVE du non. Je craque un peu. dodo.

Eviv Bulgroz

@Krys

"Une sorte de keynesianisme européen."

C'est quoi les aides structurelles ? C'est quoi les aides aux régions pauvres ?

Etc.

Eviv Bulgroz

@Krys

euh à la relecture j'ai été un rien emporté. Bon tu me connais, je te prie de m'en excuser. Enfin si tu veux. mais ca ne change pas le fonde ma pensée. La forme est un peu carrée... dsl.

cath

>>Crise de régime en France, crise identitaire en Europe. Fallait-il en passer par là pour ouvrir les yeux. Je le pense.<<

autre option : ce vote "non" fait tomber le dernier tabou. celui du consensus de la contruction européenne, bientôt 50 ans aux fraises.
les français nt dit "non" volontairement. en 2002 ils ont dit "non" à Jospin en partie sans le faire exprès. est-ce qu'en 2007 ils ne voteront pas "non" volontairement? est-ce qu'il n'y aura pas un vote encore plus fort aux extrêmes? voter utile aux extrêmes, paradoxe mais ça a l'air de marcher.
ça dépendra en partie de la capacité des partis de gouvernement à proposer quelque chose d'autre que la triste musique habituelle..

cath

>>J'appartiens à une génération pour laquelle la construction européenne est une évidence. C'est sans doute ce qui la distingue de la vôtre. L'attitude de ceux qui prônaient le oui de peur de donner un coup de frein à l'Europe est celle d'un couple fragile, où l'on n'ose rien reprocher à l'autre de peur que tout s'arrête. Je n'ai pas la naïveté de penser que l'Union européenne peut s'arrêter du jour au lendemain.<<

personne ne parle de l'arrêter du jour au lendemain. mais un risque de repli sur "soi" (la nation) existe, concrètement le risque se mesure par exemple avec le budget européen.
à un moment donné se pose aussi la question de la monnaie. une monnaie qui n'est pas adossée à une politique économique, c'est quoi? ça peut durer éternellement? ou alors on a la tentation anglaise de la monnaie nationale?

fraisouille

Comme quoi, les Français, pas si cons, ont bien fait de voter Non.
cqfd.

La preuve:

Interrogé sur France Info, Thierry Breton a déclaré:

" en tant que Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie depuis maintenant trois mois, je sais
exactement ce que je crois qu'il faut faire pour la France, je m'en suis entretenu très longuement avec le
Premier Ministre et je pense qu'on va bouger très
vite maintenant".
Il a indiqué que son équipe était "clairement mobilisée
aujourd'hui sur les priorités énoncées par le Président,
l'emploi, le dynamisme mais également l'humanisme".

A la prochaine Présidentielle, je penses déjà voter
pour T.Breton. Et vous?.
-


Philippe

@ Cath

Mon objectif est bien le repli mais le repli européen face aux importations qui fausse la concurrence loyale et non-faussée.

Si les européens consomment c'est aux travailleurs européens d'en profiter.

Les Chonois peuvent investir en Europe si ils le souhaitent et faire tourner l'économie.

Nous devons continuer à commercer avec le monde (USA, Japon, Canada, Australie, Corée du Sud...) mais nous devons mettre en place des mesures de sauvegarde plus sérieuses.

Soit nous taxons les produits chinois à l'importation soit les Chinois subsidient nos exportation vers leurs pays de sorte que la concurrence ne se fassent pas sur le dos des travailleurs européens.

"Mort au traîtres!" qui bradent nos ouvriers et notre économie pour installer confortablement des milliers de milliardaires chinois qui je me permets de le rappeler ne sont pas des démocrates-Humanistes. Ce sont des ultras sans foi ni lois.

La Chine n'est pas frilleuse; c'est pour ça qu'elle gagnera. Bougeons, Agissons! La France debout !

Philippe

@ Cath

Les pays-bas paient EUR 180 par habitant. En allemagne (2ème contributeur net) c'est EUR 80.

Ils ne vont pas continuer à payer pour une Europe qui les méprise et qui les enfonce.

Et je les y encourrage.

Philippe

@ tous

C'est drôle C. RICE appelle l'Europe à ne pas cesser son commerce avec la Chine...

Et le voisin de mon frère Javier SOLANA se permet de répondre qu'il n'en est nullement question. Je pense que les travailleurs européens sur le dos desquels se construit cette mondialisation apprécieront.

@ Rice : Ton interventionnisme, tu te le le gardes.
@ Solana : Tu te trompes à nouveau (comme pour la Turquie)... Il n'en a jamais été autant question !

Philippe

On s'oriente peut-être vers un Non au parlement germanophone de Belgique.

Si il passe, ce sera un NON Belge. Avec une crise institutionnelle et probablement un Referendum à l'issue.

Pour rappel, en Belgique, 9 parlements doivent se prononcer sur ce traité constitutionnel.

fredouil

9 parlements !!!!

ce n'etait peut etre pas une bonne idee de faire de Bruxelle le centre de l'europe, c'est un mauvais exemple, trop bordelique ce pays !


je blague ;-)

Quoique

@Krysztoff

J'apprécie ton billet car il est bien évident que la suite se fera avec le soutien de tenants du oui et du non car ils sont nombreux ceux qui ont voté oui en doutant et réciproquement.

Si le non n'avait pas existé il aurait fallut l'inventer car ne pas pouvoir s'exprimer c'est une poudrière et/ou une dictature en puissance.

Il faut arrêter le débat sur ce qui "aurait du être", le non est la,. Maintenant il faut réfléchir, proposer voter si on ne fait pas parti des "élites" et réfléchir, proposer, voter, décoder et mettre en œuvre si on en fait parti

Élite me semble être d'abord ceux qui ont un poste décisionnelle à un niveau collectif,, c'est le noyau dure auquel j'inclus les pièces de rechange et ou de remplacement, ... le cercle peut être encore agrandie puisqu'il n'y a pas d'homme ou femme seuls.

Bon billet qui permet un début ? ... Après le déluge :o))

Philippe

@ Quoique

"Si le non n'avait pas existé il aurait fallut l'inventer car ne pas pouvoir s'exprimer c'est une poudrière et/ou une dictature en puissance."

100% d'accord et c'est sur cette base que je prévois un affaiblissement du FN au prochaines élections. Du moins si les électeurs ont le sentiment que le message est vraiment passé.

On en sera plus dans 100 jours.

Philippe

Saura*

all

Juste sur la forme :
> « j'ai souvent eu l'occasion de l'écrire sur ces pages 'virtuelles' », mais non, c'est Internet le Vrai Monde, « The Medium is the Message ».

L'allégorie de la bicyclette : OK on pose le pied, mais le reste du peloton continue la course et on attend la voiture balai.

Eviv Bulgroz

Je crois que vous ne saisissez pas bien.

Ce sont les souverainistes qui ont gagné. Eh oui PCF, LCR tout ça se sont des souverainistes (faut pas rentrer l'Espagne on va vers la catastrophe etc.). Pareil pour l'autre moitié du Non. Des gens comme Philippe, par exemple.

Mais dans le Non il y a évidemment des partisans convaincu de la construction..... dans les 30% du Non (ramené sur 100%). Peu importe le chiffre précis : c'est un vote social (sauf que c'est pas l'UE qui est coupable) et c'est vote national (non à une intégration qui nous empêche d'être nous). Sur lequel se sont greffé un paquet d'électeurs qui normalement ne vote pas ça. Notamment dans les fameuses couches populaires.

Le pb que j'ai avec ce Non pro-UE, largement minoritaire encore une fois, c'est qu'il n'y a pas de base de discussion. Ils se sont fait avoir par un discours comme quoi c'était ultra-libéral et qu'il fallait se protéger de cela en tapant du poing sur la table. Comme c'est du n'importe quoi, ca ne permet pas de discuter avec le oui de gauche. Ni avec la droite. Ni avec l'étranger.

Donc on va bien trouver 2 ou 3 règles de fonctionnement en commun pour notre zone de libre-échange commune. Prier pour que la France ne plonge pas dans une crise sociale et financière qui plombe l'Euro et entraîne sa mort. Prier pour que la contagion nationaliste ne s'étende pas trop.

Et dans 10-20 ans ptt être, ptt être construire quelque chose.

RilaX

Je pense que les anciens ouistes ont 2 solutions :
- regardez ceux qu'il ne supportent pas savourer leur victoire et preparer leur avenir radieux (vos fameux rouges / brun qui sont si j'ai bien compris les exrtemes) en deplorant que c'est la faute au non;
- se reveillez et essayer de faire un conssensus avec le reste des nonistes qui additionné a tous les ouistes forment une majorité ecrasante et pourra barrer la route auxdits extremes.

Apres c'est une question de choix. Soit vous prouvez que vous aviez raison mais vous laissez la france se saborder, soit on fait table rase, et on travail ensemble pour une meilleur europe contre les extremes.
Apres tout il serait peut etre temps d'accepter ce qui s'est passé, et d'essayer de redresser les choses.
En gros c'est vous qui avez les cartes en mains, les ouistes. Soit vous claquez la porte, place aux extremes, soit on se reconcilie pour leur barrer le chemin.

Voila mon avis.

Philippe

@ Eviv

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. ;)

Krysztoff

@ Fulca

Sans-culotte, sans pantalon...
Voilà que je ne suis pas assez radical, trop mou, pas assez révolutionnaire, pas assez virulent, pas assez violent dans mes propos. Je sais, je sais, Fulca, mais je me soigne. Je vous lis, et je me soigne. Et puis, vous faites cela tellement bien. :-)

egdltp

@Rilax:
Et non c'st vous les tenant du non aqui avez les carts en mains maintenant. Nos cartes, à nous tenant du OUI, pour faire avancer l'Europe c'était le TECE. Vous l'avez refusé. Quelle est maintenant votre proposition et nous chercherons avec la même acquité si cela est acceptable et sinon pourquoi.
Donc la parole est a vous, et dépechez vous de proposer quelque chose car, comme nous l'avions envisagé, certains acteurs militent pour un arrêt pur et simple du processus et même un repli sur une simple zone de libre échange.
Alors nous vous écoutons. C'st trop facile de foutre en l'air la table de jeu et ensuite de demander à ceux qui voulaient jouer de proposer une nouvelle règle. C'est celui qui casse qui répare, vous avez le droit de casser mais il est accompagné du devoir de réparer si vous voulez autre chose. Sinon on reste avec l'objet cassé.

RilaX

Vous avez donc choisi l'option "on vous laisse vous demerdez seul, ca va coulez la france, mais au moins on pourra vous dir qu'on avait raison !"

C'est beau cette scission.
Ca y est, on est des ennemis ?
Ca me fait penser a "si vous n'etes pas avec nous, vous etes contre nous".

Et arretez de faire comme si 100% des partisans du oui etaient 100% d'accord avec.
Ca vous dirais pas d'essayer de se battre pour obtenir mieux ? Non, vous avez deja fait votre maximum (c'est vrai que ce sont tous les ouistes qui l'ont ecrit le TCE, pas une vilgaire convention qui vous aurais demandais d'adherer au texte sans condition).

De toute facon, dans votre (vos) etats d'esprit actuel, on peut proposer ce qu'on veut, ca sera forcement de la merde vu qu'on a voté non a votre si beau projet si federateur.

Comment voulez vous qu'on propose quelquechopse qui vous plaise un tant soit peu si vous jouez pas le jeu de la construction.

Krysztoff

@ Eviv

Tu es tout excusé. Comme disait G. Durand hier soir à Campus, vu l'heure tardive, tout est permis:-)

Plus sérieusement, l'élargissement est un fait. J'ai déjà exprimé que selon moi, il était sans doute inévitable, un devoir historique. Ce que je reproche à nos dirigeants, c'est d'avoir continuer la construction européenne comme si de rien n'était (et je crois que c'est aussi le reproche et l'analyse de Védrine).

Car l'arrivée de ces 10 nouveaux pays, bientôt 13, a changé fondamentalement la nature de l'Union. Ces pays sont atlantistes par obligation (en effet, l'Europe, naine militaire, ne leur offre pas l'assurance devant une éventuelle menace d'un retour dans la zone d'influence russe, donc, n'ayant par ailleurs pas la capacité d'une défense autonome, ils se mettent sous la protection de l'oncle d'Amérique), ce n'est nullement insultant ni méprisant à leur égard, il ne peut en être autrement, et je les comprends tout à fait. Mais cela change fondamentalement le rapport de force politique en Europe. Ces pays sont plutôt libéraux (on le serait à moins après 50 années de communisme). Cela change fondamentalement le rapport de force économique. Enfin, mais c'est une hypothèse qui peut être contredite, je pense que ces pays sont plus "souverainistes" que nous. Là aussi, ce serait totalement compréhensible, après avoir passé des décennies sous le joug d'un empire totalitaire, ils viennent de retrouver une souveraineté et une liberté d'action que pour certains, ils n'ont même jamais vraiment connu, et il y a fort à parier qu'ils ne sont pas prêts dès maintenant à re-transférer une partie de leur souveraineté durement conquise à une entité supra-nationale, fusse l'Europe.

Donc l'élargissement a considérablement modifié le projet européen et je n'ai pas eu le sentiment, ni dans les débats de la Convention, et encore moins dans le texte que l'on nous a proposé, que cet état de fait a été intégré. On a dans les grandes lignes continué sur les mêmes rails. Il ne faut pas s'étonner de la sortie de route aujourd'hui.

Par rapport au budget, et je crois que nous pourrions être d'accord là-dessus, je pense justement que pour répondre au défi de l'élargissement, ce n'est pas un budget de 1% du PIB qu'il faut, mais peut-être 5%! Ce afin de consacrer un maximum d'aides structurelles à ces nouveaux entrants et leur permettre au plus vite, comme on l'a fait avec l'Espagne, le Portugal ou l'Irlande, de converger vers nos niveaux de vies. Cela ouvrirait par ailleurs des marchés pour nos entreprises. Au lieu de cela, Chirac, qui encore une fois n'a rien compris, demande de geler le budget européen! Je dis donc exactement l'opposé de ce que tu sembles croire. Que l'élargissement peut être une chance à condition que l'on s'en donne les moyens. Sinon, et c'est bien le chemin que l'on avait pris jusque là, c'est plutôt une menace.

Quant au keynésiasme, oui c'est aides structurelles + grands projets européens (une sorte de plan Marshall européen quoi). Mais on n'en prend pas le chemin là encore, et on n'en prenait pas plus le chemin avec le TCE.

Ouvrir les yeux et regarder la réalité en face.

Krysztoff

Pour aller dans le sens de RilaX, cette tribune de Pierre Marcelle dans Libé mardi (un des très très rares éditorialistes à s'être prononcé pour le Non):
http://www.liberation.fr/page.php?Article=300242

Eolas

Tout cela est bel et bien beau. Tu restes un tenant du non positif, de la réprobation cathartique.
Mais encore ? Le camp du non a gagné, il a la main désormais. A lui de faire des propositions. L'Europe pour l'instant continue le processus de ratification sachant que le TECE ne pourra pas entrer en vigueur, faute d'unanimité. Cela donne deux ans pour faire la fameuse contre proposition, le traité en mieux promis par ce non. Tu n'attends certainement pas que les mêmes qui ont signé ce TECE fassent ce travail de proposition ?
Aujourd'hui, l'Europe a quitté la une des journaux. On ne parle plus que de Sarkozy et Villepin. Aux nonniens de prendre l'initiative, de faire quelque chose.
Tendre la main aux ouistes, vraiment ? Pour le moment, je n'ai pas envie de saisir cette main, qui il y a peu me souffletait avec allégresse. A mon tour de mettre les mains dans mes poches, d'attendre, et de critiquer sans proposer. Ca me fera des vacances. Voyons ce que donnent les promesses du non, cette nouvelle europe démocratique et fraternelle, et ce que deviennent les nonniens le jour où ils doivent proposer, se justifier et s'exposer à la critique.
Pour ma part, je ne me fais aucune illusion. Rien ne sortira de ce non, et ce sera comme d'habitude aux gouvernements de reprendre l'inititative dans quelques années, en procédant par petites touches dans la plus vieille tradition technocratique de l'UE.
Parce que c'est la seule qui marche. Parce qu'on ne peut faire du surplace.

J'aimerais me tromper, mais je n'y crois vraiment pas.

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