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« J-2 | Accueil | Est-il ridicule de revoter ? »

27 mai 2005

Commentaires

vanyg

Discours que le Maréchal Pétain aurait prononcé à la radio le 27 juin 2005

Français! J'ai demandé à mes concitoyens de voter oui à la constitution. Le gouvernement a désigné mercredi les fonctionnaires chargé de recueillir leurs votes.
J'ai pris cette décision, dure au cœur d'un soldat, parce que la situation politique l'imposait. Nous espérions résister sur les domaines de l'emploi et de la culture. Le premier ministre Raffarin avait regroupé nos forces. Son seul nom présageait la victoire. Pourtant la ligne a cédé et la pression libérale a contraint nos forces à la retraite.
Dès 2003, une nouvelle constitution était inévitable. Cet échec vous a surpris. Vous souvenant de Maastricht et de Nice, vous en cherchez les raisons. Je vais vous les dire.
Le 1er mai 2005, nous avions encore 2 775 000 personnes au chômage, malgré neuf ans de réformes énergiques. A la veille de la crise actuelle, nous en avions deux millions de moins.
En 2003, nous étions 15 nations dans l'union européenne: en mai 2005, il y en a 25.
En 2005, nous avons contre nous dix nouveaux entrants pro-américains et 60 millions d'anglais ultra-libéraux.
L'infériorité de notre protection sociale a été plus grande encore que celle de la sauvegarde de l'environnement. Les euro-députés français ont livré à un contre six leurs combats. Moins forts qu'il y a deux ans, nous avons aussi moins d'amis.
Trop peu d'enfants, trop peu d'entreprises, trop peu d'alliés: voilà notre défaite.
Le Peuple français ne conteste pas ses échecs. Tous les peuples ont connu tour à tour des succès et des revers. C'est par la manière dont ils réagissent qu'ils se montrent faibles ou grands.
Nous tirerons la leçon des batailles perdues. Depuis la victoire socialiste de 81, l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort: on rencontre aujourd'hui le malheur. J'ai été avec vous dans les jours glorieux. Chef du gouvernement, je suis et resterai avec vous dans les jours sombres.
Votez oui. Le combat reste le même. Il s'agit de la France, de son sol, de ses fils.


Discours que le général de Gaulle aurait prononcé à la radio le 27 juin 2005

Les hommes qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête du gouvernement français, ont formé une coalition. Cette coalition, alléguant la défaite de sa politique, s'est mise en rapport avec les socialistes pour voter oui.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force médiatique, télévisée et radiodiffusée, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les menaces, les pressions, la tactique des partis institutionnels qui nous font reculer.
Ce sont les menaces, les pressions, la tactique des partis institutionnels qui ont surpris nos concitoyens au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?
Votez non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Continent derrière elle. Elle peut faire bloc avec les peuples britannique et hollandais qui vont voter eux aussi et continuent la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense pouvoir du référendum.

Cette ratification n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette ratification n'est pas tranchée par le référendum de France.
Ce vote est un vote européen. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans ce continent, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis libéraux. Foudroyés aujourd'hui par la force médiatique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force médiatique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Colombey, j'invite les électeurs et les électrices français qui se trouvent sur le territoire national ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs bulletin, à voter NON, j'invite les électeurs et les électrices qui se trouvent en territoire français ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.


jacqsues d. bougui bougui, han han, bougui bougui

dis donc, j'ai cru que krisztoff avait changé de caleçon !

Jean-Paul Droz

Alors dans ce cas mercredi, vive Nice.
La promenade des anglais pendant 20 ans, ya pire.

jacqsues d. bougui bougui, han han, bougui bougui

ceci dit, ils sont marrants les discours, c'est le travail d'une personne qui connaît les deux gaziers, sans nul doute, j'ai bien rigolé.

achil

Y a t il possibilité d'avoir des liens vers les discours d'origine ?

Hans

@vanyg

Cette idée selon laquelle le oui serait "négatif" et le non "positif" est une absurdité absolue. (à la place de "négatif", mettez "collabo", "lâche" ou "passif", et "résistant", "courageux", "actif" à la place de "positif")

Car finalement, il a bien fallu que des gens disent oui à de Gaulle, que Jehanne dise oui aux voix qui lui parlaient, que le dauphin Charles dise oui à Jehanne, il faut bien dire oui à la personne avec qui l'on s'installe, se marie, se pacse, fait un enfant ou achète un appartement.

fraisouille


http://www.onnouscachetout.com

margit

Cette idée selon laquelle le oui serait "négatif" et le non "positif" est une absurdité absolue. (à la place de "négatif", mettez "collabo", "lâche" ou "passif", et "résistant", "courageux", "actif" à la place de "positif")
Ne soyez pas si poli, c’est de la merde à l’état pur !

socdem

et les seuls qui ont voté non sont des députés CSU (les villiéristes locaux).Pensez y membres d'ATTAC et du PCF qui votez non!

Philippe

Je me trompe ou ce "post" a été nettoyé. Si tel est le cas, ce ne sera qu'une manoeuvre de plus des Ouis.

Merci les gars ! Bel mentalité...

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