Voilà ce que j'entends :
- Sanctionner la politique qu'a menée le gouvernement
- Virer Raffarin
Même si je suis respectueux du processus électoral et que je n'irai pas hurler contre ça, je trouve infiniment déplorable que certains semblent avoir voulu voter contre la politique franco-française et casser notre premier ministre...
Certes, ce dernier n'était pas parfait. Chirac a peut-être fait l'erreur de ne pas l'éjecter plus tôt, mais je ne pensais vraiment pas que des certains français seraient capables de réfléchir au point de mélanger sciemment politique intérieure et politique extérieure...
Bref, des arguments acceptables existent pour le non. Mais quand j'entends "les français ont sanctionné la politique menée par le gouvernement ces dernières années", j'ai des nausées et honte de mes compatriotes incapables de faire la différence entre les pbs internes, de compétence nationale et ceux qui seront gérés à l'international et que ce sont ces derniers qu'on juge(ait) ! :/.
Le non europhile éclairé dont je n'ai cessé de clamer l'existence se retrouve désormais avec une lourde tâche à assumer, d'autant plus lourde qu'il semble assez mal représenté sur la scène politique intérieure. Il reste donc à démontrer que la stigmatisation dont il a été l'objet était bel et bien injustifiée.
Il va donc falloir réfléchir pendant que nos chers élus s'amuseront aux seuls jeux qu'ils connaissent : se renvoyer la balle et amuser la galerie en jouant aux chaises musicales.
c'est la crise, c'est la crise, ola la olala c'est la crise, crisis time, crisis time, c'est la crise mais qu'est-ce qu'on va, où est-ce qu'on fait...
barricadez vous, demain tirez la gueule ,retenez vous de ne pas tapez votre collègue qui a voté non, ravalez votre rancoeur, le jour viendra où le pays sera épuré de tous ces sales gauchistes et de tous ces sales racistes qui salissent notre belle france
> Il reste donc à démontrer que la stigmatisation dont il a été l'objet était bel et bien injustifiée.
Bonne chance pour ça (et je suis sincère, même si franchement ce soir ça me demande un gros effort), mais je doute que vous soyez toujours aussi content dans quelques années du résultat de ce soir.
La capacité de la France a se tirer des balles dans le pied m'étonnera toujours. Peut être que Chirac représente le pays plus qu'on ne le pense souvent...
Les 3 désillusions successives à venir pour le "Non de gauche" :
- dans les jours qui suivent, récupéré par les extrèmistes et les nationalistes
- dans les mois qui suivent, stérile au niveau européen
- dans les années qui suivent, alibi pour une europe encore plus uniquement commerçante, et aliment de choix pour l'habituel discours schyzo des politiques français, pro-européens uniquement quand ça les arrange "Bruxelles nous oblige à ... Et sans le Traité Constitutionnel, vous comprenez, on peut pas lutter contre".
J'ai hâte de voir les efforts de reconstruction que vont entreprendre les nonistes europhiles, avec les "forces progressistes européennes" qui se sont toutes prononcées pour le Traité.
Bladsurb, Cédric, Praxis : je ne doute pas une seule seconde de la complaisance dont saura témoigner le service public de radiodiffusion envers les démagogues de tout poil qui ne rateront pas une si belle occasion de prêcher, ni d'ailleurs de l'accompagnement sur le thème célèbre du générique de "Peurs, doutes et incertitudes" que nous fourniront prochainement nos grands éditorialistes de microcosme.
Néanmoins, j'observerais que si, effectivement, le comportement de l'électorat peut être réduit à la description que vous en faites, alors, aucune europe durable n'est possible. Y-a-t-il une faute dans ce raisonnement-là ?
Praxis : de mémoire, il me semble que vous aviez trouvé l'une des suggestions de plan B comme jouable, non ?
Je ne m'en souviens pas : pour moi, le plan B est une chimère. Je ne sais comment on peut négocier un plan B, même si je peux être d'accord sur le papier puisque je ne suis pas béat devant le TCE.
Vous entendez Sarko : rompre avec la pensée unique, rompre avec les vieilles recettes qui ne marchent plus.
En clair : libéraliser le marché de l'emploi, faire une vraie politique de l'offre.
Voilà un exemple parfait de contre-performance v: on voulait plus de social ? on aura l'ulatrlibéralisme à la française jusqu'en 2007. IL y aura des résultats et nous poursuivrons cette politique pendant 5 années !!!
Supprimons tous les énarques des voies du pouvoir politique : c'est un bon moyen d'aérer la démocratie. Ces gens là captent tous les postes, de gauche ou de droite... Chirac, Hollande, Fabius... Demain de Villepin : arrêtons le massacre, arrêtons les conneries, on se croirait revenu en 1789...
the yes need the no to win , against the no ..
Rédigé par : MakS | 29 mai 2005 à 22:07
Il faut le voir pour le croire: ce soir, c'est devilliers, lepen, et emmanuelli les porte-paroles du peuple français. Passez les mouchoirs.
Rédigé par : Fab | 29 mai 2005 à 22:09
48% oui - 52% non pour l'électorat socialiste.
De Villiers demande déjà la démission.
C'est parti pour la cellule de crise !
Rédigé par : Praxis | 29 mai 2005 à 22:10
Voilà ce que j'entends :
- Sanctionner la politique qu'a menée le gouvernement
- Virer Raffarin
Même si je suis respectueux du processus électoral et que je n'irai pas hurler contre ça, je trouve infiniment déplorable que certains semblent avoir voulu voter contre la politique franco-française et casser notre premier ministre...
Certes, ce dernier n'était pas parfait. Chirac a peut-être fait l'erreur de ne pas l'éjecter plus tôt, mais je ne pensais vraiment pas que des certains français seraient capables de réfléchir au point de mélanger sciemment politique intérieure et politique extérieure...
Bref, des arguments acceptables existent pour le non. Mais quand j'entends "les français ont sanctionné la politique menée par le gouvernement ces dernières années", j'ai des nausées et honte de mes compatriotes incapables de faire la différence entre les pbs internes, de compétence nationale et ceux qui seront gérés à l'international et que ce sont ces derniers qu'on juge(ait) ! :/.
Rédigé par : Batmat | 29 mai 2005 à 22:15
Hééé bien...
Le non europhile éclairé dont je n'ai cessé de clamer l'existence se retrouve désormais avec une lourde tâche à assumer, d'autant plus lourde qu'il semble assez mal représenté sur la scène politique intérieure. Il reste donc à démontrer que la stigmatisation dont il a été l'objet était bel et bien injustifiée.
Il va donc falloir réfléchir pendant que nos chers élus s'amuseront aux seuls jeux qu'ils connaissent : se renvoyer la balle et amuser la galerie en jouant aux chaises musicales.
Rédigé par : Gus | 29 mai 2005 à 22:17
C'est la crise Gus, le non européen est minoritaire. Nous vous l'avons dit et redit pendant des semaines entières. Réfléchissez, mais assumez aussi !
Rédigé par : Praxis | 29 mai 2005 à 22:18
c'est la crise, c'est la crise, ola la olala c'est la crise, crisis time, crisis time, c'est la crise mais qu'est-ce qu'on va, où est-ce qu'on fait...
barricadez vous, demain tirez la gueule ,retenez vous de ne pas tapez votre collègue qui a voté non, ravalez votre rancoeur, le jour viendra où le pays sera épuré de tous ces sales gauchistes et de tous ces sales racistes qui salissent notre belle france
crisis time crisis time
c'est la crise
Rédigé par : bouqui (;o)) | 29 mai 2005 à 22:23
#Gus:
> Il reste donc à démontrer que la stigmatisation dont il a été l'objet était bel et bien injustifiée.
Bonne chance pour ça (et je suis sincère, même si franchement ce soir ça me demande un gros effort), mais je doute que vous soyez toujours aussi content dans quelques années du résultat de ce soir.
La capacité de la France a se tirer des balles dans le pied m'étonnera toujours. Peut être que Chirac représente le pays plus qu'on ne le pense souvent...
Rédigé par : Cédric de J. | 29 mai 2005 à 22:23
Les 3 désillusions successives à venir pour le "Non de gauche" :
- dans les jours qui suivent, récupéré par les extrèmistes et les nationalistes
- dans les mois qui suivent, stérile au niveau européen
- dans les années qui suivent, alibi pour une europe encore plus uniquement commerçante, et aliment de choix pour l'habituel discours schyzo des politiques français, pro-européens uniquement quand ça les arrange "Bruxelles nous oblige à ... Et sans le Traité Constitutionnel, vous comprenez, on peut pas lutter contre".
Rédigé par : Bladsurb | 29 mai 2005 à 22:24
alors on est foutu
merde, vous pouviez pas l'expliquer avant ?
Rédigé par : bouqui (;o)) | 29 mai 2005 à 22:25
J'ai hâte de voir les efforts de reconstruction que vont entreprendre les nonistes europhiles, avec les "forces progressistes européennes" qui se sont toutes prononcées pour le Traité.
Rédigé par : Blondasse | 29 mai 2005 à 22:28
Bladsurb, Cédric, Praxis : je ne doute pas une seule seconde de la complaisance dont saura témoigner le service public de radiodiffusion envers les démagogues de tout poil qui ne rateront pas une si belle occasion de prêcher, ni d'ailleurs de l'accompagnement sur le thème célèbre du générique de "Peurs, doutes et incertitudes" que nous fourniront prochainement nos grands éditorialistes de microcosme.
Néanmoins, j'observerais que si, effectivement, le comportement de l'électorat peut être réduit à la description que vous en faites, alors, aucune europe durable n'est possible. Y-a-t-il une faute dans ce raisonnement-là ?
Praxis : de mémoire, il me semble que vous aviez trouvé l'une des suggestions de plan B comme jouable, non ?
Rédigé par : Gus | 29 mai 2005 à 22:37
Je ne m'en souviens pas : pour moi, le plan B est une chimère. Je ne sais comment on peut négocier un plan B, même si je peux être d'accord sur le papier puisque je ne suis pas béat devant le TCE.
Rédigé par : Praxis | 29 mai 2005 à 22:40
Vous entendez Sarko : rompre avec la pensée unique, rompre avec les vieilles recettes qui ne marchent plus.
En clair : libéraliser le marché de l'emploi, faire une vraie politique de l'offre.
Voilà un exemple parfait de contre-performance v: on voulait plus de social ? on aura l'ulatrlibéralisme à la française jusqu'en 2007. IL y aura des résultats et nous poursuivrons cette politique pendant 5 années !!!
Rédigé par : Praxis | 29 mai 2005 à 22:43
Je voterais peut-être Sarko en 2007, par esprit de vengeance, pour que chacun aille au bout de sa logique !
Rédigé par : Praxis | 29 mai 2005 à 22:43
Supprimons tous les énarques des voies du pouvoir politique : c'est un bon moyen d'aérer la démocratie. Ces gens là captent tous les postes, de gauche ou de droite... Chirac, Hollande, Fabius... Demain de Villepin : arrêtons le massacre, arrêtons les conneries, on se croirait revenu en 1789...
Rédigé par : jojo | 29 mai 2005 à 23:19
J'ai bien apprécié le commentaire de batmat, et je suis d'accord mais surtout j'ai honte que l'on pense que la FRANCE est contre l'EUROPE.
Rédigé par : Julie FORGUE | 30 mai 2005 à 14:23