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« Oui vert | Accueil | le conseil constitutionnel exige une révision de la constitution »

19 novembre 2004

Commentaires

Emmanuel

Après lecture de l'article du Guardian, il me semble que ton interprétation est erronée. La séquence des événements est la suivante : Barroso propose à Barrot le poste de commissaire à la Justice; Barrot refuse le poste; Barroso offre le poste à Buttiglione.

A aucun moment Barroso n'est au courant du passé non-judiciaire de Barrot. Peut-être que Barrot a refusé le poste à cause de ses antécédents liés au CDS (je rappelle que toute mention publique de la chose qu'il ne faut pas mentionner est passible de poursuite), mais cela semble peu probable -a priori, Barrot voulait surtout obtenir un autre poste plus prestigieux- et aucun élément ne permet de le confirmer.

Hugues

C'est vrai, je m'avance un peu. Mais lorsque l'on considère que la France espérait un portefeuille majeur et que les Transports sont considérés comme un enjeu de deuxième ordre (ce qui n'est pas le cas de la Justice), on peut en déduire que des tractations un peu plus complexes ont eu lieu...

Et en fait ce qui m'intéressait dans cette affaire, c'était surtout le concours de circonstances ayant amené le Parlement à faire usage d'une prérogative inédite, issue du traité d'Amsterdam. Si l'on peut démontrer que chaque nouvelle étape du processus d'intégration européenne conduit effectivement à plus de démocratie, on peut considérer que le traité constitutionnel sera, lui aussi, une avancée.

alexandre delaigue

A l'époque, il semblait que Barrot ne plaisait guère à Bruxelles pour son provincialisme et son manque d'envergure, le fait qu'il ne parle que français en particulier.

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